Evidemment, bien sûr, la compassion, la solidarité, l’élan du cœur et la main sur celle de chacun de nos compatriotes qui endurent aujourd’hui la tragédie d’une des vies de leur famille éliminée. Souvent  au surplus  celle de  jeunes de France qui  portaient toutes les promesses de l’aube de  leur existence.

 

Mais qui ne comprend que devant l’ampleur et l’horreur  même de l’agression, notre pays, à qui des dirigeants inconsistants  ont fait gâcher  30 années, dans leur déni des réalités et le dérisoire de leurs politiques idiotes, n’a plus aujourd’hui d’heures à consacrer  à des proclamations d’unions pharisiennes  et à des recueillements dont l’histoire ne nous laisse plus le temps.

 

Quand huit  personnes  seulement, avec notre nationalité,   nous rappellent dans le sang  que la liberté n’est jamais offerte, mais  se défend tous les jours  dans la lucidité et le courage de la vérité, le temps est au combat et aux hommes debout pour les mener.

 

Voilà pourquoi, depuis les années où d’élection en élection je ne cesse de vous alerter, et maintenant encore avec la liste, FORCE FRANCE SUD, La Région, la France, la Vie, que je conduis, dont le  seul nom d’ailleurs, vous dis la volonté, la force et l’objectif, vos vies préservées, je vous demande de me confier le mandat de commencer à traiter, dans notre région, les causes du  problème tragique  que  nos gouvernements vils et veuls nous ont laissé fabriquer.

 

Le 6 décembre, nous avons besoin de  votre confiance dans les responsabilités   du gouvernement régional que vous nous confirez  puisque les hommes des partis n’ont pas eu la dimension morale de les assumer. Ici comme à Paris