Jean Claude
MARTINEZ
Il y a eu la casse agricole depuis le démantèlement de la PAC en 1992, la suppression des quotas laitiers cette année
et la disparition des protections douanières.
Dès lors, pour nous préserver la sécurité, l’indépendance et la qualité alimentaire,
en même temps que la préservation
de nos paysages, puisqu’ils ne peuvent
perdurer sans paysans, un plan marshall
agricole, en 25 mesures, fera des éleveurs,
des jeunes, des viticulteurs, de l’agriculture
de montagne, des apiculteurs et de la
qualité de vie des paysans, ma priorité régionale absolue.
A moyen terme, l’essentiel du traitement
du «mal agricole français» consistera en un
plan d’investissement régionaux massifs
pour une modernisation mutualisée.
Plan de reconquête agricole :
400 millions d’euros pour «booster» nos exploitations
Cependant, en périphérie, des mesures de
confort peuvent être prises.
Bien au delà des stages existants,il faut
créer, en partenariat avec Bruxelles, des
bourses «Découverte des paysans du
monde» permettant à chaque diplômé des
lycées agricoles de réaliser, durant un an,un
parcours découverte agricole international.
Il s’agira là d’un «Mundus paysan» ou un
sorte d’Erasmus jeunes agriculteurs.
Dans ma feuille de route, du 4 au 9 juillet
2016, à Narbonne, les Etats généraux des
campagnes et de la montagne, adopteront le Pacte régional dereconquête agricole 2016-2020. Celui-cicomportera un échéancier budgétaire d’exécution,avec un emprunt régional citoyen de400 millions d’euros pour les investissementsde robotisation des exploitationsDe plus, un Centre Régional des FormalitésAdministratives Agricoles, le CERFAA,avec 13 antennes départementales,offrira, aux 80 000 exploitants, la possibilitéde prendre en charge leursservices de comptabilité,d’audit, de montagede dossiers européens et autres coûts de la bureaucratieimposée aux paysans.Par ailleurs, un plan de Reconquête ovine pour 3 millions de têtes en 2025, avec àRodez le Sommet international de la brebissur 20 000 m2Enfin, un Programme « de la fourche à lafourchette » , en coordination, avec tous lesacteurs, pour la systématisation des circuitscourts entre producteurs et consommateursrégionaux. JCM
Séte, joyau
maritime sinisté par la perte de
l’Algérie est la belle ville au bois dormant.Il faut la réveiller, rebâtir sa prospérité, en faire la porte d’entrée du commerce agro-forestier Europe- Afrique de l’Ouest, avec les métiers périphériques ( Maintenance, formation, logistique..)
Un grand partenariat commercial avec la
Côte d’Ivoire, le Burkina et les Etats africains
de productions fruitières et maraîchères
, permettra la réouverture du terminal fruitier Frontignan-Sète et enfin l’utilisation du
terminal fruitier laissé en vide avec ses 25 000m2 capable d’accueillir 500 000
tonnes de marchandises par an.
Sète/Port-la-nouvelle/Port-Vendres
Le triangle de l’agro-alimentaire
avec l’Afrique
JMJP - Journées
méditerranéennes
des jeunes paysans
Vingt-quatre milliards pour la politique de la ville, rien pour la politique de la campagne et de la montagne.
Avec mon gouvernement régional, cette injustice sera corrigée et la vie des jeunes ruraux de Lozère, de l’Aveyron ou du Gers, sera embellie en partenariat avec Bruxelles, des bourses «découverte des paysans du monde» seront attribuées à chaque diplômé des lycées agricoles afin de leur offrir un parcours de découverte agricole international d’une année.
La couverture haut debit de tout le territoire de la région sera finalisée pour mettre fin à la discrimination numérique.
Le Forum transméditerranéen des jeunes paysans les réunira chaque année une semaine, chaque fois dans un pays different, en JMJP, journées méditerranéennes de la jeunesse paysanne.
Sous mon administration régionale, je ferais adopter un plan abeille global, c’est-à-dire non seulement défensif, contre le gaucho et tous les pesticides destructeurs des centres nerveux d'orientation de nos butineuses pollinisatrices, mais offensif
avec l’objectif d'ajouter 500 apiculteurs professionnels de plus.
Plan
abeilles
Cette politique d’installation ira du rucher de Lavaur (avec ses abeilles dites noires Caucasienne), jusqu’aux Cécennes. Mon plan abeille s’appuiera sur lapromotion d’une interprofession apicole régionale..Mais également sur une politique d’installation systématique des des ruches sur les toits des grands édifices publics puisque nous savons maintenant que les abeilles tueuses sont moins actives en zone urbaine. Dans cette perspective, des particuliers pourront parrainer une ruche. Ce plan se doublera enfin de l’obligation
d’intégrer des environnement floraux apicoles dans tous les grands projets immobiliers (Luzerne, maintenance des bordures de champs…), aux abords des stades de rugby, football, etc...
Le plan robotique agricole
l y a déjà les robots de traite , les tracteurs à épandage raisonnée, les machines à vendanger, les moissonneuses de haute technologie. Des drones permettent de repérerles besoins en eau des cultures ou de faire le phénotypage, c'est-à-dire la sélection génétique de variétés de plantes.
Maintenant le temps des robots agricoles arrive pour donner à nos paysans, champions depuis 30 ans de toutes les adaptations et de tous les succès de compétitivité, l’avantage comparatif clef qui va les remettre à égalité de concurrence avec les agricultures allemandes, bénéficiaires de la main d’oeuvre bon marché de Pologne et les agricultures du Sud.
Ainsi, chez nous, les expériences se multiplient. Le robot VitiRover, petit véhicule à quatre roues, tond la végétation autour des ceps de vignes. Les jeunes diplômés de la société toulousaine Naïo technologies ont conçu un petit tracteur désherbant pour les maraîchers du bio qui remplace la chimique par le robotique. Passant entre les rangées de légumes, pour éliminer les herbes indésirables, il fait le binage à main d’oeuvre réduite et donc à coût diminués. Il désherbe 100 mètres de poireaux en trente minutes, tâche qui effectuée manuellement prend dix heures ! c’est le robot agricole connecté agroécologique, relié à un smartphone ou une tablette Il faut le faire car la robotisation va permettre la réduction de la consommation des intrants de l’exploitation (engrais et produits phytosanitaires) et donc d’amoindrir l’impact environnemental de l’agriculture. En plus, les objets connectés et la technologie apportée permettent à nos paysans d’optimiser le rendement des cultures et la rentabilité des parcelles cultivables.
Comme la France ne représente que moins de 2% du marché mondial des nouvelles technologies agricoles, notre région va devenir le chef de file. Il faut simplement que nos jeunes éleveurs aient leur Heat Phone et leur VelPhone, pour la détection des chaleurs des génisses, vaches laitières et vaches allaitantes pour les informer sur leurs téléphones portables où ils recevront par SMS le message leur permettant de planifier la décision d’insémination ou pas, le HeatPhone permet d’améliorer la productivité du troupeau en réduisant l’intervalle vêlage-vêlage et de détecter le moment idéal de l’insémination, celui où la fécondité est maximum. Quant au Vel Phone, il est un dispositif identique pour les vêlages. A l’approche de la naissance d’un veau, l’éleveur est prévenu et alerté par SMS. En attendant, il peut aller se reposer ! Cela vous gêne ?