Jean Claude
MARTINEZ
Le 22 juin , au 134ème anniversaire de la loi de 1886...
Penser, après le déconfinement, 100 000 ans d’inéligibilité !
Un mois durant , il n’ a été question que de confinement. Maintenant ,l’obsession est au déconfiné. Tellement qu’il ne faudrait pas en oublier pour autant de fêter les anniversaires des grandes lois de la République. Surtout que déjà le 1 er mai on a été privé des grands défilés pour aller porter du muguet aux ombres des 8800 mamies et papys morts asphyxiés dans les Ehpad plombés et que le 9 mai on ne pourra voir commémorer sur nos télés le 75 ème anniversaire de la grande victoire le l’armée rouge sur le « corona gamé » . Comme nous avons déjà perdus les milliers de témoins et de mémoires de l’histoire de notre pays, avec les milliers de personnes âgées que nous avons laisser contaminer sans les protéger et sans nous en indigner , il ne faut pas encore en rajouter en perdant la mémoire des rendez vous géants de l’ histoire . J’en vois deux connus de tous. Si on excepte bien sûr le 5 mai , le 18 ème anniversaire des 82, 21 % de Jacques Chirac dont l’élection nous a sauvés . Parce que sans lui et ses successeurs, je ne vous dis pas dans quel état on aurait été lorsque le corona est arrivé . Nos hôpitaux , aujourd’hui grâce à lui les meilleurs du monde, seraient engorgés , nos industries, notamment pharmaceutiques, seraient partis, nos finances publiques seraient anéanties , avec une dette explosant les 100 % du PIB et surtout , Le Pen élu, nous aurions été tous bouclés , sans pouvoir circuler , les trains arrêtés, les avions cloués au sol et les frontières fermées. Alors que là...
Donc ce 5 mai il ne faudra pas oublier de fêter ce jour là. Parce que J. Chirac, qui miraculeusement y a sauvé comme on sait la patrie , a droit qu’à son tombeau la foule se souvienne et éventuellement prie ...
Ceci étant , il y a deux autres anniversaires qu’il ne faut pas oublier non plus .
D’abord dès le 17 mai, une fois déconfiné , il faudra penser à fêter, avec des défilés évidemment espacés , la grande loi Taubira 2 sur le mariage pour tous. Même s’il n’y a eu aujourd’hui des masques pour personne.... Je dis Taubira 2 , parce qu’il va y avoir aussi l’anniversaire de la loi Taubira 1.
C’était en effet il y 20 ans, le 21 mai 2001 , la loi tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité. Il faut bien sûr la fêter aussi . Surtout que cette année on peut avoir une sacrée invitée de marque pour une commémoration. La présidente de la Commission européenne en effet, l’allemande Ursula Van der Leyen, est rien moins que la descendante de la plus grande famille de marchands d’esclaves des Etats Unis . Son ancêtre James H. Ladson en détenait d’ailleurs encore 200 en 1860. Un dîner alors de gala à l’Elysée , avec Madame Taubira à la même table d’honneur , ce serait un grand moment de chrétienté . Comme si la fille d’une suppliciée des Ehpad se forçait à tousser dans son coude et à cracher dans un kleenex , en croisant la ministre de la santé de Monsieur Hollande. Vous savez cette dame qui aurait liquidé notre stock stratégique d’un milliard de masques....
Mais bon, c’est du passé. Les 24 000 français morts étouffés doivent savoir pardonner ... « Père alors pardonnez à ceux qui nous ont laissé nous contaminer, comme nous pardonnons à ceux qui ont refusé que nous puissions être intubés. »
Il faut toutefois poser une condition à ce grand pardon national . Elle est toute simple et de bon sens : Il ne faut pas que cela recommence. Parce que cette fois , on est allé au delà du sang contaminé ou de l’amiante. Nous avons un désastre total. Sanitaire , budgétaire , économique et social. Pour éviter dès lors qu’une nouvelle fois des milliers de français soient tués, il faut bien plus que des commissions d’enquête dilatoires et des procès illusoires.
Que faut il faire alors me direz vous ? Etant entendu que l’on ne va pas retourner aux ornières de la chasse aux sorcières, avec des épurations comme à la libération , voire des ministres de la santé tondus , pour avoir fait le lit au corona importé qui nous a emporté.
Etant entendu aussi, qu’à l’autre extrémité , il ne faudrait pas , que tout à la joie des vacances , de la rentrée et de la vie , nous tournions la page , comme l’appareil de propagande médiatique nous y prépare d’ailleurs. Avec le prétexte que l’on est déjà entrain de nous susurrer qu’après tout ,les milliers morts étouffés n’étaient surtout que des vieux , qui de toute façon seraient morts quand même, sans être au demeurant sûr qu’ils soient bien morts du corona. Parce qu’ après tout, ils ont pu mourir aussi étouffés d’une banale fausse route, en avalant le mensonge du gouvernement sur les masques et qui sait même , devant BFM TV, certains sont peut être encore morts de rire,.... Ce qui n’est pas impossible au regard des bouffons dirigeants qui s’y sont succédés.
Mais bon ,finissons en avec l’ironie douloureuse qui cache mal des colères sacrées devant ces montagnes de corps qu’ils ont laissé martyriser, en de nouveaux Oradour sur Glane provoqués dans leurs Ehpad verrouillés.
Pour tout cela , pour ce « vieillicide », comme l’horreur d’une Shoa cette fois gériatrique , oui, il faut mettre hors d’état de nuire ces Hutu de la politique française, sinon de la haute bureaucratie, qui à coup de machettes budgétaires ont massacré en cinq décennies les vies de nos petits vieux tutsis et l’avenir économique de tout notre pays .
Comment faire donc ,en répétant cette question qui en fait se dédouble ?.
D’abord comment se prémunir pour l’avenir, au delà tout de même un jour de punir ceux qui nous ont laissé sans protection quand a déferlé la contamination ?
Ensuite, comment après cette déchirure réconcilier les millions de français, avec des dirigeants qui plus que jamais ne sont pas en odeur de sainteté?
Car enfin, si en mille ans le pays en a vu beaucoup et a cicatrisé tant bien que mal ses 40 000 exécutions du règne des lumières de Robespierre, ses 300 000 morts dans le génocide arménien de Vendée, ses 20 000 fusillés de la commune de Paris par la Bourgeoisie apeurée, ses ouvriers tombés dans toutes les fusillades des mouvements populaires depuis bien avant la grève de Fourmies, ses 11000 exécutés sommaires dans la joie du déconfinement de la Libération ou la blessure de ses 1, 5 million de français qui n’ont toujours pas compris pourquoi le général n’avait pas lui compris que l’ Algérie n’avait jamais existé avant qu’ils ne l’aient fabriquée, maintenant , depuis le séisme du Corona , c’est tout autre chose .
On n’est plus dans la révolte sympathique des gilets jaunes et des grèves classiques contre une réforme des retraites tellement stupide que même ses auteurs n’osent plus en parler. Entre nous et les gens de l’ Elysée , des assemblées et des télévisons , qui nous imposent leur image , leur ramage et leur plumage , il ne s’agit plus de contestations éternelles des injustices sociales, mais d’un rejet quasiment immunitaire. Comme si les lymphocytes de notre corps national ne reconnaissait plus ces dirigeants. Tout comme depuis longtemps d’ailleurs aussi il ne reconnaît pas plus d’autres particules d’ ADN qu’on lui fait côtoyer.
Si on quitte cette métaphore immunologique d’actualité, pour de l’image géologique, tout se passe comme si entre la caste dirigeante et le pays , entre eux et nous , la plaque tectonique, sur laquelle reposait le continent social et politique français ,venait de se casser. Avec deux France qui s’éloignent en dérivant inexorablement ..
La première est celle de la caste des receleurs ,héritière des familles de 89 qui s’étaient partagées non seulement les terres , les domaines , les forêts , les troupeaux, les propriétés des « biens nationaux » qu’ils avaient volés, mais surtout la souveraineté même du paysn en prétendant la confier à la nation qui ne parlant que par l’intermédiaire de leur représentation leur a donné depuis 230 ans le monopole du pouvoir de nous faire payer. Car ces receleurs d’aujourd’hui, riches des biens mal acquis, ne vivent que de la seconde France. Celle précisément des imposés.
La question n’est pas alors seulement de déconfiner, mais de réconcilier ces deux France. Parce que même si ce bilan du Corona n’est pas celui des morts du Rwanda ou du Kampuchéa, il reste la barbarie à huis clos perpétrée aux semaines de mars et d’avril : 12440 personnes âgées liquidées , sans compter les milliers d’autres qu’un jour on avouera , parce que pour le moment , où les cerises sont arrivés, tous ces vieux que nos dirigeants ont sacrifiés , dans le silence assourdissant du pays , ne comptent que pour des prunes.
Cela il faut le regarder, l’assumer et le sanctionner. Pour cicatriser , dépasser et repartir de l’avant. Alors les dirigeants qui se sont succédés dans les 40 dernières années , avec leurs politiques qui ont démantelé nos souverainetés, leurs parlementaires qui les ont approuvés , les journalistes qui les ont relayés, les économistes qui les ont conseillés et jusqu’à ces directeurs des agences régionales dite de santé qui ont exécuté , toute cette oligarchie là , pour réussir pleinement le déconfinement , il faut penser symboliquement son bannissement.
Comment ? En partant des réalités. Notamment celle toute simple de voir que ces gens là sont en fait déjà partis . Ils vivent dans un autre pays, ne parlent même plus nôtre langue, puisque entre eux ils ne parlent qu’anglais et jusqu’à leurs enfants en distance sociale avec les nôtres, puisqu’ils sont scolarisés dans des collèges ou des universités à l’étranger . Donc acte. Ces gens là, d’eux mêmes depuis des décennies , se sont mis hors du pays. Comme s’ils s’étaient auto bannis
Voilà alors pourquoi la grande loi républicaine oubliée du 22 juin 1886 , signée par les Jules , de Ferry à Grévy, pères fondateurs de la République , est faite pour eux
Que dit cette loi , appliquée jusqu’en 1950 et même en partie encore jusqu’en 2011 ?
Pour sauver alors la République , non pas d’un danger populiste , mais disait on à l’époque royaliste, puisque d’élections en élections , les monarchistes , légitimistes, orléanistes ou napoléoniens ne cessaient de gagner des sièges et du terrain, tellement que la jeune République des jules allait être emportée par ces français déraisonnables qui votaient n’importe comment, c’est à dire comme leurs pères depuis mille ans , la grande loi de sauvegarde républicaine est adoptée. Elle proclame , en quatre articles bien frappés, comme aujourd’hui aucun énarque député ne sait en rédiger, non seulement que « le territoire de la République est et demeure interdit aux chefs des familles ayant régné en France et à leurs héritiers directs », mais surtout que « les membres des familles ayant régné en France ne pourront entrer dans les armées de terre et de mer, ni exercer aucune fonction publique, ni aucun mandat électif. »
Voilà le modèle que la République elle même nous offre . Il faut s’en inspirer, maintenant qu’il s’agit de protéger la vie des français . Depuis plus de 100 ans, notre droit connaît, on le voit, l‘idée que des familles ayant régné sur la France puissent être écartées de la direction de des affaires. , dans l’intérêt de l’ordre public. Comme au surplus la loi du 24 juin 1950 avait prévu à nouveau qu’« au cas où les nécessités de l'ordre public l'exigeraient, le territoire de la République pourra être interdit à tout membre des familles ayant régné en France », on voit qu’il s’agit presque là rien moins que d’un principe fondamental reconnu par des lois de la République. Et même d’ailleurs « des » Républiques, puisqu’on trouverait les mêmes lois en Italie, au Portugal, en Autriche ou au Brésil. Autant dire que mettre en quarantaine de tout mandat et fonction, pour raison de santé politique d’un pays , des familles y ayant régné , est une idée qui se situe très haut dans la hiérarchie juridique . Avec quelque chose d’une norme de droit impératif général reconnue par une communauté d’ Etats civilisés.
Ces textes allaient jusqu’à l’exil avec le bannissement territorial. Mais ici, compte tenu du seul but de protection recherché, il n’est point besoin de cette extrémité. La mise à l’écart fonctionnelle suffit. C’était au demeurant aussi tout l’article 4 rappelé de la loi de 1886 . Je le recite « les membres des familles ayant régné en France ne pourront..., ni exercer aucune fonction publique, ni aucun mandat électif. ».
Cest à bien y réfléchir d’ailleurs ce qui s’est fait pour monsieur Balkany . Pour un trou de 4 millions d’euros qu’il a fait dans nos finances publiques , en ne payant pas des impôts, il a été frappé de 10 ans d’inéligibilité .
Faisons maintenant une simple règle de trois, à partir du chiffre de l’hémorragie budgétaire d’aujourd’hui , provoquée par les 45 années de politiques folles menées par les six présidents et leurs familles se sont succédés. Je les rappelle brièvement pour leurs électeurs qui les ont adorés, puisqu’après tout on peut avoir un cancer du foie et ne plus se souvenir d’avoir adoré le calva.
D’abord chronologiquement, il s’agit des dirigeants des familles politiques centristes et gaullistes qui avec la loi du 30 juin 1971, inaugurant le numerus clausus , ont enclenché le processus empêchant de former les médecins qui ont manqué dans les Ehpad et les services de réanimation d’ aujourd’hui . Puis ont continué les mêmes dirigeants , plus ceux de la famille socialiste, qui en 1992 nous ont imposé le traité de Maastricht , dont l’article 104 C, avec l’interdiction idéologique des déficits budgétaires dépassant 3 % du PIB, a conduit à la fermeture d’hôpitaux et de milliers de lits , qui ont manqué pour oxygéner les dizaines de milliers de mamies mortes étouffées.
Sont arrivés alors les dirigeants de la famille Holding UMP , qui en 2008 ont fermé l’usine Rhodia , dernier site européen a fabriqué encore 8000 tonnes de principe actif du Paracétamol, et mis ensuite en place la bureaucratie Polt Potienne des Agences Régionales de Santé , ayant démantelé méthodiquement les hôpitaux français , déjà plongé dans le chaos des 35 heures par la famille plurielle, jospinienne et aubryenne .
En sommet, les dirigeants de la famille socialo –Hollandienne de 2012 à 2017, n’ont pas renouvelé le stock d’ un milliard de masques qui auraient évité nombre des 25 000 morts si les français avaient été protégés . Ils s ont fait aussi le plan de suppression de 16 000 lits , dont 14 % des lits existant en Alsace , avec comme par hasard les TGV d’aujourd ‘hui pour promener les mourants de Mulhouse à la recherche d’un lit bordelais pour suppléer les lits que la dame Touraine de la santé avait supprimés . Ce qui n’était rien à côté de la dissolution de l’ EPRUS , l’établissement de réponse aux urgences sanitaires , créé par la loi du 5 mars 2007 , à la suite de l’épidémie de grippe aviaire (H5N1) de 2006, pour la préparation du système de santé à des menaces sanitaires de grande ampleur. Cela, il fallait le faire : liquider le stock stratégique des équipements sanitaires , dont les millions de masques FFP2. Mais bon, comme Marie Antoinette pensait de bonne foi que si les gens n’avaient pas de pain ils pouvaient manger des brioches , , le président Hollande pensait peut être sincérement que si les médecins n’avaient pas de masque , ils pouvaient comme lui mettre un casque de moto.
En final évidemment de tout cela , il y a eu la famille jupiterienne qui tout occupée à aller au théâtre , à faire du foot et des élections, n’a pas été capable de produire en trois mois des masques pour tous , lorsque la famille royale du Maroc , elle , en a fait fabriquer, en quelques jours , des millions et des millions, quasiment cadeaux dans tous les supermarchés.
Voilà, toutes ces familles , qui depuis 45 ans règnent sur la France , ont donc créé le terrain sur lequel le Corona a flambé, tuant 25 000 français , détruisant bien de nos entreprises et effondrant nos finances publiques , avec en deux mois seulement un trou dépassant 42 milliards d’euros dans le budget du pays
Au total, si donc Monsieur Balkany a été banni de 10 ans d’inéligibilité, pour un trou de 4 millions d’euros dans nos recettes impôts, pour un trou de 42 milliards d’euros dans ces mêmes recettes, les années d’inéligibilité pour les familles politiques régnant sur la France depuis 1974 devraient être alors de 10 divisé par 4 000 000 et multiplié par 43 000 000 000. Soit 107 500 années d’inéligibilité pour ces gens là , ministres, députés , sénateurs et présidents, qui ont tué , avec leur idéologie , leurs politiques et leur sottise maintenue sur 46 ans , plus de 25 000 français.
C’est précisément ce que la grande loi républicaine de 1886 organisait sous le nom de bannissement. L’inéligibilité de tous ces gens là suffirait toutefois . Sans même avoir à les confiner pour les punir dans des Ehpad . D’autant que dans ce cas que croyez vous qui arriverait ...? Ce serait le Corona qui crèverait !